…
et le 5ème de la série du Département V avec le trio atypique de l’inspecteur
Carl Mørk, d’Hassad le Syrien et de Rose la punk qui ont l’art de déterrer des « cold
case » liés aux corruptions politiques et financières. Le battement d’un
cil d’un jeune Gitan peut-il déclencher une tornade sur Copenhague ? (= l’effet
papillon) Si j’ai beaucoup apprécié les 4 premiers, ce 5ème me
paraît magistral mais je ne veux rien dévoiler de l’enquête. A découvrir et à
savourer. Coup de cœur de polar/thriller.
EN ROUGE et NOIR ! "Il y a une foule de livres qu'il faut avoir lus, que je n'ai pas lus, estimant sans doute qu'ils avaient été assez lus sans qu'ils aient besoin que je les lise; pendant ce temps-là, je lisais d'autres livres." (François CARADEC) Et puis, il y a tous ceux que je voudrais lire... Léo http://leoalu. blogspot.com est toujours consultable.
vendredi 27 février 2015
mercredi 18 février 2015
Le palais des ombres, Maxence FERMINE, Michel Lafon, 2014, 363 p.
Paris,
années 60. Nathan Thanner, trentenaire, marionnettiste, apprend qu’il hérite du
« Palais des ombres » de son père Hugo qu’il n’a plus vu depuis 28
ans. Cet héritage comporte deux clauses dont celle de retrouver le dernier
manuscrit de son père dans la vieille demeure diabolique chargée de mystères et
de fantômes. Après « Neige »
et « L’apiculteur » que mon
fils m’avait fait découvrir, après « Les
noces de sel » que j’avais beaucoup aimé, ce dernier roman de Fermine
empreint de fantastique, un peu à la Ruiz Zafón, dans un style très agréable et
une écriture soignée m’a procuré un excellent moment de lecture ! Encore
une fois, bonheur !
lundi 16 février 2015
Danser les ombres, Laurent GAUDÉ, Actes Sud, 2015, 250 p.
Lucine
a quitté Jacmel pour Port-au-Prince afin d’annoncer le décès de sa sœur Nine.
Elle y retrouve ses marques, ses souvenirs… et elle sait qu’elle ne retournera
pas à Jacmel. Sa rencontre avec Saul et les rires de la maison de Fossou lui
redonnent l’espoir d’une vie meilleure, une nouvelle vie qui va vers le
bonheur, enfin ! Mais c’est sans compter avec la nature et ses
catastrophes et tous ses espoirs tremblent comme le sol sous ses pieds. Il y a
beaucoup de moments forts, très forts, pleins d’émotions que l’on contient à
peine, des sentiments profonds, de la vraie vie même dans les tragédies de la
réalité, qui créent la solidarité, la fraternité et qui brisent les cœurs les
plus durs. Et puis, il y a la sarabande finale mystique avec du vaudou dans l’air.
L’écriture est hallucinante, poétique, lyrique et on savoure chaque mot, chaque
phrase. Bonheur !
lundi 9 février 2015
Toutes les vagues de l’océan, Victor del ÁRBOL, Actes Sud/Noirs, 2015, 596 p.
Avec
ce 3ème roman, ce sont « toutes les vagues de l’océan »
qui déferlent tant dans le temps que dans l’espace : on navigue ainsi
entre l’Espagne (guerre) de 1936 et la Russie stalinienne de 1933 (goulags)
pour faire des escales dans Barcelone de 2002 et un épilogue en 2012. Scénario implacable
et complexe avec des passages/messages profonds sur la vie, la mort, les
souvenirs, les regrets, l’ambition, la corruption, l’honneur, la famille, l’honnêteté,
les demi-vérités et les demi-mensonges, la haine, la vengeance… A part le
personnage de l’avocat Gonzalo Gil, tous les autres sont quelque part des « salauds ».
C’est un roman fort, puissant, abouti : un excellent moment de lecture.
(Du
même auteur : « La tristesse du
samouraï » et « La maison
des chagrins ».)
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