Prix
Michel Bussi du meilleur thriller français : cela me semble très présomptueux.
Récit qui part dans tous les sens et qui exploite tous les « trucs »
du genre : un ex-profileur, infirme, enquêteur sur un serial killer, le « Démon
du Vermont », et son ex coéquipier, rustre et bourru ; une
journaliste bloggeuse sur des affaires classées ; un va-et-vient entre USA
et Canada ; des assassinats ; une vengeance ; une expérience
médico-psychiatrique sur des enfants ; une foule de personnages
secondaires… bref de quoi s’y perdre ! On prend plus de temps de savoir
qui est qui, qui fait/a fait quoi, que de prendre vraiment plaisir à lire cette
intrigue saucissonnée et malmenée. J’ai perdu mon temps !
EN ROUGE et NOIR ! "Il y a une foule de livres qu'il faut avoir lus, que je n'ai pas lus, estimant sans doute qu'ils avaient été assez lus sans qu'ils aient besoin que je les lise; pendant ce temps-là, je lisais d'autres livres." (François CARADEC) Et puis, il y a tous ceux que je voudrais lire... Léo http://leoalu. blogspot.com est toujours consultable.
lundi 26 mars 2018
mardi 20 mars 2018
Nous allons mourir ce soir, Gillian FLYNN, Sonatine, 2016, 59 p.
Après
« Les lieux sombres » et « Les apparences », on retrouve l’auteure
dans cette plaquette de 60 pages pour une récit/nouvelle noir(e). La
narratrice, d’abord jeune mendiante, puis branleuse, puis soi-disant
chiromancienne (à cause de problèmes musculaires au poignet) va rencontrer une cliente
pas banale qui l’emmène chez elle pour exorciser l’endroit ! Toujours une
atmosphère glauque, un univers pervers, déjanté chez Flynn. Moi, j’aime !
L’affaire Mayerling, Bernard QUIRINY, Rivages, 2018, 271 p.
(Rien
à voir avec le drame de l’Archiduc d’Autriche) Le narrateur entraîne son ami
Braque dans sa nouvelle passion : observer, analyser comparer, enquêter en
quelque sorte sur le jargon des annonceurs d’agences immobilières. Tout semble
toujours très beau mais la réalité… ! Et puis il y a « La résidence Mayerling », rue
Mayerling à Rouvières : une résidence de haut standing construite sur les
ruines d’une vieille habitation bourgeoise avec parc, verdure et tout. On suit
alors les aventures et les mésaventures de la copropriété et de la cohabitation
de ses occupants. La résidence semble hantée ! Satire de l’urbanisme urbain
poussée à l’extrême, ce roman séduit puis lasse quelque peu mais fait dire au
lecteur que finalement il se sent bien chez lui. Perplexe !
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