lundi 26 mars 2018

Le tricycle rouge, Vincent HAUUY, Hugo Thriller, 2017, 491 p.


Prix Michel Bussi du meilleur thriller français : cela me semble très présomptueux. Récit qui part dans tous les sens et qui exploite tous les « trucs » du genre : un ex-profileur, infirme, enquêteur sur un serial killer, le « Démon du Vermont », et son ex coéquipier, rustre et bourru ; une journaliste bloggeuse sur des affaires classées ; un va-et-vient entre USA et Canada ; des assassinats ; une vengeance ; une expérience médico-psychiatrique sur des enfants ; une foule de personnages secondaires… bref de quoi s’y perdre ! On prend plus de temps de savoir qui est qui, qui fait/a fait quoi, que de prendre vraiment plaisir à lire cette intrigue saucissonnée et malmenée. J’ai perdu mon temps !

mardi 20 mars 2018

Nous allons mourir ce soir, Gillian FLYNN, Sonatine, 2016, 59 p.


Après « Les lieux sombres » et « Les apparences », on retrouve l’auteure dans cette plaquette de 60 pages pour une récit/nouvelle noir(e). La narratrice, d’abord jeune mendiante, puis branleuse, puis soi-disant chiromancienne (à cause de problèmes musculaires au poignet) va rencontrer une cliente pas banale qui l’emmène chez elle pour exorciser l’endroit ! Toujours une atmosphère glauque, un univers pervers, déjanté chez Flynn. Moi, j’aime !

L’affaire Mayerling, Bernard QUIRINY, Rivages, 2018, 271 p.


(Rien à voir avec le drame de l’Archiduc d’Autriche) Le narrateur entraîne son ami Braque dans sa nouvelle passion : observer, analyser comparer, enquêter en quelque sorte sur le jargon des annonceurs d’agences immobilières. Tout semble toujours très beau mais la réalité… ! Et puis il y a « La résidence Mayerling », rue Mayerling à Rouvières : une résidence de haut standing construite sur les ruines d’une vieille habitation bourgeoise avec parc, verdure et tout. On suit alors les aventures et les mésaventures de la copropriété et de la cohabitation de ses occupants. La résidence semble hantée ! Satire de l’urbanisme urbain poussée à l’extrême, ce roman séduit puis lasse quelque peu mais fait dire au lecteur que finalement il se sent bien chez lui. Perplexe !